Inventaire lexicographique du français calédonien

par Christine Pauleau



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Pour citer ce travail :
PAULEAU, C., Inventaire et observatoire lexicographiques du français calédonien (Nouvelle-Calédonie), bilan sociolinguistique sur le géolecte francocalédonien, Paris, site du laboratoire Modèles Dynamiques Corpus (MoDyCo), UMR 7114 du CNRS/ Université Paris Nanterre, depuis 2022, https://ressources.modyco.fr/dicocaledonien/

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Lexique général (gros caractères) - Lexique flore/faune (petits caractères, termes rares en gris)

Entrées et sous-entrées
Items and subitems
1484 ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: H :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: :

1452 HACHE OSTENSOIR :

Ci-dessus : Hache ostensoir. Crédits : Musée de Nouvelle-Calédonie/ Eric Dell’Erba.

 

n.f. A.cour. Spéc. Domaine : Sociologie du monde kanak*. Hache de jade qui constituait autrefois à la fois un objet de parade, un outil et une oeuvre d'art. Encycl. : Voici ce qu'écrivait M.Leenhardt (1937 : 55-56) : "Parmi toutes les haches (…) une seule se distingue et se révèle absolument originale, la hache ostensoir. A vrai dire, le Canaque* la désigne : le casse-tête vert. Munie d'un manche recouvert de balassor* teint et de ligatures croisées de poils de roussettes*, auxquelles sont attachées des coquilles rares représentants les clans* à qui elle appartient, ornée dans le bas d'un renflement formé par une petite noix de coco* dans laquelle des cailloux font un bruit de hochet quand l'orateur l'agite dans les discours, elle paraît autant objet de parade qu'outil. Mais elle est, en réalité, un épanouissement de la technique de la simple pierre emmanchée portée jusqu'à l'oeuvre d'art. Elle est une exaltation sous forme de casse-tête, de la pierre dure et verte [le jade] qui est au sous-sol de toutes les montagnes." ; "(…) la hache de jade n'est aujourd'hui plus un outil et dans les grandes fêtes, l'orateur ne la porte plus comme un sceptre à hochet : elle est beaucoup trop rare. En cinquante ans, les Européens* ont recueilli les plus belles. Le grand chef de Néja se couvrit de gloire, jadis, quand il apparut à un pilou* porteur d'une énorme hache de fer. Il l'avait troquée contre son beau jade. Cependant, la hache ostensoir subsiste encore, timide, cachée aux étrangers, dans les échanges de cadeaux, lors de mariages (…). ". Aujourd'hui, on ne trouve plus d'authentiques haches ostensoirs mais de nombreuses reproductions artisanales dans les boutiques de souvenirs. Patrimoine kanak* dispersé : (…) à la fin du mois de décembre 05, ces objets, masques, haches ostensoires [sic.], monnaies kanak*, seront renvoyés en métropole. Programme culturel Province Sud, 04/2005. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques, 1990-2023).

 

1453 HAEKE :

n.m. Peu cour. Ethnolectal kanak* ou Spéc. Domaine : Linguistique. Dialecte du groupe linguistique de la région de Voh-Koné : V. BWATOO. Encycl.  : Toutes les langues kanak* sont des langues à tradition orale. Voir à l'article KUMAK les caractéristiques des langues kanak* du nord dont le haeke fait partie. Nos langues dansent la danse de la terre... (…) Haveke*, Bwatoo*, Haeke, Accordez vos voix mélodieuses (…). W.Welepane, 1993 dans Anthologie, 1994 : 249. Exposition "Ju vaa", "Vrai travail" en langue haeke. Journal Le Pays, 06/2006. Petite chanson en langue haeke. Site de l'Académie des Langues Kanak* (ALK), consultation 11/2022. Norme phonétique : [haeke] -en alphabet latin : "haéké". Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques, 2005-2022).

1453 HAMEA :

n.m. Peu cour. Ethnolectal kanak* ou Spéc. Domaine : Linguistique. Langue kanak* parlée « dans quelques villages situés au fond de la vallée de la Kouaoua, à Konoé-Chaoué, Wérupimé, Waabe, et de l'autre côté de la chaîne* centrale, à Kaacirikwâ sur la commune de Moindou (…) 472 locuteurs actifs ». Site de l'Académie des Langues Kanak* (ALK), consultation 11/2022. Le hamea, est rattaché au groupe des langues kanak* du Sud de la Nouvelle-Calédonie. Site de l'Académie des Langues Kanak*, ibid. Encycl.  : Toutes les langues kanak* sont des langues à tradition orale. Le hamea fait partie de l’aire xârâcùù* située entre les aires coutumières* ajië-arhö et drubéa-kapumë, partagée entre les provinces Nord et Sud (site de l'Académie des Langues Kanak*, ibid.). Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquête linguistique, 2022).

1454 HAOU! :

Variante graphique de AOUH ! V. ce mot. Haou! Regarde le gros [crabe*] que j'ai croché*! BD Berger, 1989 : 25.

1454 HARICOT :

n.m. T.cour. Terme du français de référence en usage en français calédonien* (pour désigner les légumes Phaesolus spp. comme dans l'Hexagone) et entrant également dans la composition de lexies nommant divers légumes :

1454

HARICOT CANAQUE* :

n.m. Rare. Vieilli. (Dolichos lablab L.). Liane herbacée cultivée comme alimentaire. Syn. : Dolique*. Dynamique : Le terme haricot canaque* n’est attesté ni dans les corpus ordinaires ni dans les corpus spécialisés récents (Pauleau, enquête linguistique, 2022).Terme en revanche répertorié par Observatoire, 1990 : 172. La graphie « haricot kanak » n’est pas attestée non plus en cet état de la recherche.

1454

HARICOT CHINOIS :

n.m. A.cour. (Vigna sinensis L.). Variété de haricot très mince. Encycl. : Appelé "string bean" en anglais, d'où le syn. haricot* ficelle. Répertorié notamment par F.O.L., 1983 : 91. Syn. (peu cour.) : Haricot* ficelle.

1454

HARICOT DE PAÏTA :

n.m. A.cour. (Phaseolus vulgaris L.). Variété de haricot de couleur jaune. Répertorié notamment par F.O.L., 1983 : 91.

1454

HARICOT FICELLE :

n.m. Peu cour. (Vigna sinensis L.). V. HARICOT CHINOIS. Répertorié notamment par F.O.L., 1983 : 91.

1454

HARICOT MÈTRES :

n.m. A.cour. (Vigna unguiculata subsp. unguiculata (L.) (Walpe.). Herbe grimpante aux gousses très longues et pendantes. Encycl. : Herbe appelée au Vanuatu et ailleurs "haricot kilomètre" (Walter, 2003 : 218). Répertorié par F.O.L., 1983 : 91.

 

1455 HAUSSAIRE :

Variante de HAUT-COMMISSAIRE. V. cette entrée.(…) le haussaire a rappelé la promesse du gouvernement (…). Journal Les Nouvelles, 25/09/1988. On va claquer* une lettre au haussaire en personne! BD Berger, 1989 : 22. Ici, les femmes sont allées voir le haussaire (…) pour dire : « Arrêtez de vendre l’alcool en brousse* », mais y a pas moyen. Roman Tcherko, 2001 : 5. (…) il a rencontré le haussaire Daniel Constantin, les sénateurs coutumiers* (…). Journal Les Nouvelles, 06/2005. [titre :] Un nouveau haussaire pour la Calédonie*. [texte :] Un nouveau haut-commissaire* [sic.] a été nommé en Nouvelle-Calédonie, Journal Les Nouvelles, 01/2023.  Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques 1990-2023).   V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1456 HAUSSARIAT :

Variante de HAUT-COMMISSARIAT. V. cette entrée. La cérémonie s'est déroulée en présence d'un représentant du haussariat (…). Journal Les Nouvelles, 09/06/1990. Bientôt pour pisser sous un lantana* faudra demander au haussariat. Sketch Olivaud, 198?. LE HAUT-COMMISSARIAT* (…) Courriel : haussariat@hc.etat.nc Site internet http://www.etat.nc, 05/2006, (description des Institutions de Nouvelle-Calédonie). Le haussariat dément une rumeur sur de nouveaux cas de Covid. Journal Les Nouvelles, www.lnc.nc, consultation 01/2023. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques 1990-2023).    V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1457 HAUT-COMMISSAIRE :

n.m. T.cour. Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie : délégué du Gouvernement de la France en Nouvelle-Calédonie. Michel MATHIEU Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Site internet http://www.etat.nc, 05 2006. Le haut-commissaire [sic.] se rassoit à son bureau et lit la pétition. Kurtovitch, 2013 : 12. Sous l’autorité du Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, le Haut-commissariat comprend : (…) Le cabinet, placé sous l'autorité du directeur de cabinet du Haut-commissaire (…). Site nouvelle-caledonie.gouv.fr, 01 2023. Variante (t.cour.) : Haussaire*. Norme : La norme orthographique requiert une majuscule à "haut", un trait d'union, une minuscule à "commissaire".  Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques 1990-2023).   V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1458 HAUT-COMMISSARIAT :

n.m. T.cour. Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie et dépendances : bureaux et résidence du Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. L'État : LE HAUT-COMMISSARIAT (…) Courriel : haussariat@hc.etat.nc (…) Michel MATHIEU Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (…) SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU HAUT-COMMISSARIAT DE LA RÉPUBLIQUE EN NOUVELLE-CALÉDONIE. Site internet http://www.etat.nc 05 2006. Variante : Haussariat*. Syn. (cour.) : La résidence* (V. cette entrée). Dérivé : Haut-commissaire*. Norme : La norme orthographique requiert une majuscule à "haut", un trait d'union, une minuscule à "commissariat".  Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques 1990-2023).  V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1459 HAVEKE :

n.m. Peu cour. Ethnolectal kanak* ou Spéc. Domaine : Linguistique. Dialecte du groupe linguistique de la région de Voh-Koné : V. BWATOO. Encycl.  : Toutes les langues kanak* sont des langues à tradition orale. Voir à l'article KUMAK les caractéristiques des langues kanak* du nord dont le haveke fait partie. Nos langues dansent la danse de la terre... (…) Haveke, Bwatoo*, Haeke*, Accordez vos voix mélodieuses (…). W.Welepane, 1993 dans Anthologie, 1994 : 249. Le haveke, est rattaché au groupe des langues kanak du Nord de la Nouvelle-Calédonie. Site de l'Académie des Langues Kanak* (ALK), consultation 11/2022. Norme phonétique : [haveke] -en alphabet latin : "havéké". Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques, 2005-2022).

1460 HÉ! :

interj. T.cour. Fam. ou sociolectal (pop.). Marque une insistance vis à vis de ce qui va être dit immédiatement après, et possède également une fonction phatique (permet de maintenir ou de renforcer le contact avec l'interlocuteur). Peut aussi servir de mot d'appui (ponctuant le discours et démarquant des groupes de sens) –comme dans l'exemple suivant : Hé! L'enculé!* Tu* connais qu'c'est un costaud mon con* d'Nounous! Hé! L'engin!* C'est pas un gosse* hein? (…) Hé! Les chaises elles faisaient ovni dans la salle des fêtes [pendant la bagarre]. Sketch Valéry, 1989. Hé! Moins cinq t'étais vert*! [=Dis donc, un peu plus et t'étais fait!] BD Berger, 1989 : 35. Hé mais non mais!... [=Ah mais vraiment!] Nounous c'est la vraie calotte* c't'enculé* là*! Sketch Valéry, 1989. Collocations fréquentes : Hé mais non mais! / Hé!* L'enculé!*/ Hé! L'engin! Norme : En français hexagonal les locuteurs usent d'un autre "hé!", essentiellement terme d'adresse. Norme phonétique : Se prononce avec un coup de glotte à l'initiale : ['e].    V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1461 HENE OSSI! :

Variante de YOSSI! V. cette entrée.

1461 HERBE :

n.f. T.cour. Terme du français de référence entrant, en tant que générique, dans la composition de divers termes : V. ci-après.

1462

HERBE À BALAI :

n.f. Cour. Ethnolectal kanak* (moins cour. chez les non Kanak*). (Sida acuta Burm. / Sida cordifolia L. / Sida rhombifolia L.). Nom donné à certaines herbes du genre Sida sp., très communes, dures et envahissantes, aux feuilles alternes très vertes et dentelées, aux fleurs jaunes, poussant au bord des chemins. Encycl. : On en "utilisait les touffes pour balayer le sol ou la cendre des foyers" (FOL, 1983 : 91). Famille des Malvacées. Possède des propriétés médicinales, notamment contre les piqûres de rascasse (Laboute, 2000 : 498). Répertorié par FOL, 1983 : 91. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une herbe à balai, deux herbes à balai…" mais de l'herbe à balai).

1462

HERBE À BENGALIS* :

n.f. Cour. (Brachiara reptans (L.) C.A. Gardner & C.E. Hubbard 1938). Nom donné à diverses herbes très courantes et en particulier Brachiara reptans, "petite annuelle rampante, de 30 cm de haut" (Toutain, 1989 : 37) : elles produisent des tiges portant uniquement des graines, qui sont très appréciées par les oiseaux appelés bengalis*. Encycl. : Famille des Graminées. Brachiara reptans est une herbe introduite (origine : Asie) (Ibid.). Répertorié notamment par : FOL, 1983 91. Composé : Grande* herbe à bengalis. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une herbe à bengalis, deux herbes à bengalis…" mais de l'herbe à bengalis).

1463

GRANDE HERBE* À BENGALIS* :

n.f. Rare. (Panicum maximum maximum). V. HERBE DE GUINÉE. Répertorié par Toutain, 1989 : 45.

1463

HERBE À CALIMBRE :

n.f. A.cour. (Dianella intermedia Endlicher). Herbe aux longues feuilles et aux petites fleurs bleues délicates. Encycl. : Famille des Liliacées. Répertorié par Bourret, 1981 : 89.

1463

HERBE À CHÂTAIGNE :

n.f. Peu cour.  1. (Urena lobata L.). Herbe des terrains humides, dure et envahissante. Encycl. : Famille des Malvacées. Répertorié par F.O.L., 1983 : 91.  2. (Cenchrus echinatus L.). V. HERBE À PIQUANT (3.).

1463

HERBE À CHIEN :

n.f. Peu cour. (Chenopodium ambrosioides  L.). V. HERBE À PUCES. Répertorié par Observatoire, 1990 : 173.

1463

HERBE À CRABES :

n.f. Peu cour. (Salicornia australis SOL.). Herbe des sols salés littoraux. Répertorié par Observatoire, 1990 : 173. Syn. (rare) : Salicorne*.

1463

HERBE À DYSENTERIE :

n.f. Peu cour. Vieilli. (Euphorbia hirta L.). V. HERBE À VERRUES. Répertorié par Observatoire, 1990 : 173.

1463

HERBE À ÉLÉPHANTS :

n.f. Peu cour. (Pennisetum purpureum Schumach.). Herbe très commune aux longues feuilles en épis entourée de soies qui égratignent les jambes, poussant "en touffes robustes, de 3-4m de haut" (Toutain, 1989 : 6). Encycl. : Famille des Graminées. / Plante introduite comme plante fourragère (origine : Afrique) (Ibid.). L'herbe à éléphant c'est celle qui coupe les jambes là... Oral d'enquête, 1990. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas : "une herbe à éléphants, deux herbes à éléphants…" mais de l'herbe à éléphants).

1463

HERBE À GENDARME :

n.f. Peu cour. (Asclepias curassavica L.). Plante arbustive aux longues feuilles ovales et à petites fleurs jaunes, fléau des pâturages car elle peut provoquer des empoisonnements mortels chez les bovins (Rageau, 1973 : 99). Encycl. : Famille des Asclépiadacées. / Possède des propriétés médicinales. / Plante introduite (origine : Amérique tropicale). (Ibid.). Ces graines, conçues par le créateur pour être transportées par le vent sont dites anémophiles, comme celles (…) de l'herbe à gendarme (…). Journal Les Nouvelles, 26/06/ 1990 (chronique "Notre Nature"). Variante : Gendarme*. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas : "une herbe à gendarme, deux herbes à gendarme…" mais de l'herbe à gendarme).

1463

HERBE À GRATTE* :

n.f. A.cour. (Messerschmidia (=Tournefortia)  argentea (L.) Johnst.). V. FAUX-TABAC. Répertorié  notamment par F.O.L., 1983 : 91.

1463

HERBE À GRENOUILLE :

n.f. A.cour. (Jussiaea suffruticosa L.). Nom donné à diverses plantes poussant sur terrains humides, dont Jussiaea suffruticosa, plante herbacée à fleurs jaunes. Répertorié notamment par Observatoire, 1990 : 173. Syn. Herbe* des marais.

1464

HERBE À JEAN ROBERT :

n.f. Peu cour. (Euphorbia hypericifolia L.) (selon Observatoire, 1990 : 173). Herbe "très répandue, qui passe pour soigner la dysenterie" (F.O.L., 1983 : 91). Encycl. : Herbe introduite (Ibid.). Répertorié notamment par F.O.L. (Ibid.). Norme : Peut-être appelle-t-on aussi cette herbe herbe à dysenterie (à vérifier).

1465

HERBE À LAPIN :

n.f. A.cour. (Euphorbia pilulifera Linn.) (B.Suprin, parc forestier de Nouméa). Herbe utilisée pour nourrir les lapins. Répertorié par B.Suprin, parc forestier de Nouméa (Pauleau, enquête  linguistique,1991). Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une herbe à lapin, deux herbes à lapin" mais de l'herbe à lapin).

1466

HERBE À MOUTONS :

n.f. Peu cour. (Heteropogon contortus L.). V. HERBE À PIQUANTS (4.).

1467

HERBE À OIGNONS :

n.f. Peu cour. (Cyperus rotundus L.). Herbe envahissant les jardins, dont le rhizome porte des tubercules à odeur camphrée. Répertorié notamment par Rageau, 1973 : 21.

1468

HERBE À PIQUANTS* :

n.f. Cour. Herbe épineuse, et spécialement les herbes mentionnées ci-après de 1 à 8 :  1. Sensitive*. V. cette entrée.  2. (Mimosa invisa Mart.) (Caesalpinia sepiara Roxb.). V. SENSITIVE GEANTE. 3. (Cenchrus echinatus) (Toutain, 1989 : 10). Herbe à épis hérissés d’épines qui s’accrochent aux vêtements, poussant en petites touffes. Syn.  (a.cour.) : Cram-cram*.  4. (Heteropogon contortus L.) (Toutain, 1989 : 12). Herbe spontanée très répandue dont l’enveloppe des graines porte des poils durs, poussant en petites touffes dressées. Encycl.  : Famille des Graminées. Les piquants en s’enfonçant dans la peau des moutons provoquent des kystes, ils seraient à l’origine de la restriction de l’élevage ovin en Nouvelle-Calédonie. Syn. : Piquants* noirs (a.cour.). Herbe* à moutons (peu cour.).  5. (Identification scientifique ?) Herbe à fleurs jaunes et à graines constituées de petites tiges noires terminées pas des crochets qui s’accrochent aux vêtements.  6. (Desmodium spp.). V. AMOUREUX.  7. (Chrysopogon aciculatus Retz.). Herbe envahissante dont les graines s’accrochent aux vêtements, aux tiges courtes et rampantes. Syn.  (rare) : Herbe* plate.  8. (Lantana sellowiana Link.). V. LANTANA.

Encycl. : Apparu probablement dès le XIXe siècle (Hollyman, 1971 : 917-924).

HEMICRYPTOPHYTES (…) Graminées (…) Herbe à piquants (…). (éléments d’un tableau) Manuel Ecologie, 1987 : 132. Sous les vérandas [des maisons abandonnées] envahie maintenant par l’herbe à piquants* (…). J.Sénès, 1988, dans Littérature NC. Les températures élevées (…) ont favorisé la repousse (…) de l'herbe à piquants (…) "fourrages" constituant l'alimentation de base des cerfs (…). Journal L'Ecrit des chasseurs, 04/2006.

V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1469

HERBE À PUCES :

n.f. Cour. Ethnolectal kanak* (peu cour. chez les non Kanak*). (Chenopodium ambrosioides L.). Plante du bord des chemins d'une soixantaine de centimètres de hauteur, aux feuilles étroites (qui, froissées, dégagent une odeur désagréable) et aux très petites fleurs blanches argentées en épis. Encycl. : Famille des Chénopodiacées, introduite par les bagnards (Bourret, 1981 : 93). Possède des propriétés médicinales, notamment contre les démangeaisons dues aux puces (Ibid.). / Les enfants jouent avec les graines en les faisant claquer dans la bouche (informateurs kanak*, 1990). Syn. (peu cour.) : Herbe* à chiens, thé* du Mexique. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une/deux... herbe/s à puces").

1470

HERBE À TOUFFES :

n.f. A.cour. (Themeda gigantea Hack.) (Observatoire, 1991 : 41 et Toutain, 1989 : 41). Herbe poussant "en touffes basses et bien fournies" (Toutain op.cit.). Les températures élevées (…) ont favorisé la repousse de (…) l'herbe à touffes (…)(…) "fourrages" constituant l'alimentation de base des cerfs(…). Journal L'Ecrit des chasseurs, 04/2006.

1471

HERBE À VERRUES :

n.f. A.cour. (Euphorbia hirta L.). Petite herbe basse, spontanée, très courante, aux feuilles ovales et aux petites fleurs mauves, que l'on trouve dans les terrains vagues et les pelouses mal entretenues. Ses tiges contiennent un latex qui soigne les verrues. Encycl. : Possède donc des propriétés médicinales (Bourret, 1981 : 91). Syn. (peu cour.) : Herbe* à dysenterie. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une herbe à verrues, deux herbes à verrues…" mais de l'herbe à verrues). Répertorié notamment par  FOL, 1983 : 92.

1472

HERBE BLEUE :

n.f. Rare. Spéc. Domaine : Botanique. (Stachytarpheta indica (L.) Vahl. (S.jamaïcensis Vahl.). Plante très commune aux feuilles vert foncé et aux épis ornés de petites fleurs bleues, d'une hauteur de quarante centimètres environ. Encycl. : Terme apparu probablement dès le XIXe siècle (Hollyman, 1971 : 917-924). / Herbe introduite de La Réunion (FOL, 1983 : 92). / Famille des Verbénacées. / Possède des propriétés médicinales (Rageau, 1973 : 104). (…) [les lys d'eau], fléau calédonien* aussi redoutable que la cassie* ou l'herbe bleue. Roman, Sénès, 1987 : 178. Plantes herbacées de lisière : (…) herbe bleue...etc. Manuel Ecologie, 1987 : 115 (légende d'illustration). Syn. (Vx) : Queue* de rat. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une herbe bleue, deux herbes bleues…" mais de l'herbe bleue).

1473

HERBE D'AUSTRALIE :

n.f. A.cour. (Paspalum sp. / Paspalum dilatatum Poir.). Nom donné aux herbes fourragères du genre Paspalum, de hauteurs diverses (jusqu'à 1,50m de haut environ), produisant des tiges portant de petits épis de graines (Toutain, 1989 : 16-31), et notamment à Paspalum dilatatum. Encycl. : Famille des Graminées. Répertorié par Observatoire, 1990 : 173. Syn. (rare) : Paspalum*. 

1474

HERBE DE GUINÉE :

n.f. Cour. Ethnolectal kanak* (peu cour. chez les non Kanak*). (Panicum maximum var. maximum Nees.). Herbe de grande taille "formant de grosses touffes dressées de 1 à 2.5cm de haut ou plus" (Toutain, 1989 : 45) : les grandes tiges, dont les fines ramifications sont couvertes de graines, rappellent l'herbe* à bengalis* (mais en plus grand), d'où le synonyme : grande* herbe à bengalis*. Encycl. : Herbe introduite comme "plante prairiale (origine : Afrique)" (Ibid.). (…) herbe de Guinée. Manuel Ecologie, 1987 : 208 (légende d'illustration). Syn. (rare) : Grande* herbe à bengalis*. Norme : Terme non comptable (on ne dit pas "une herbe de Guinée, deux herbes de Guinée…" mais de l'herbe de Guinée).

1475

HERBE DE PANGOLE :

n.m. Peu cour. (Digitaria decumbens). V. PANGOLA. Répertorié notamment par Observatoire, 1990 : 191.

1476

HERBE DE PARA :

n.m. Peu cour.  (Brachiaria mutica Fork.). V. PARA. Répertorié notamment par Observatoire, 1990 : 192.

1477

HERBE DES MARAIS :

n.f. A.cour. Nom donné à diverses plantes poussant en terrains humides. V. HERBE À GRENOUILLE. Répertorié notamment par Observatoire, 1990 : 173.

1478

HERBE PLATE :

n.f. Rare (Chrysopogon aciculatus Retz.). V. HERBE À PIQUANTS (7). Répertorié par FOL, 1983 : 92.

 

1467 HÉRON :

n.m. A.cour. Terme du français de référence entrant dans la composition de lexies nommant divers oiseaux :

1468

HÉRON À FACE BLANCHE :

n.m. Rare. Spéc. Domaine : Ornithologie. (Ardea novaehollandiae nana).V. HÉRON GRIS DES RIVIÈRES. Répertorié notamment par Hannecart, 1980 : 110.

1469

HÉRON DE NUIT :

n.m. A.cour. (Nycticorax caledonicus caledonicus (Gmelin 1789)). Oiseau (55cm) roux sur le dessus et blanc en dessous, très actif à la tombée du jour, mais immobile durant la journée, dans les arbres des forêts ou en bordure des rivières. Répertorié notamment par Hannecart, 1980 : 96, ainsi que par endemia.nc (consultation 06/2022). Syn. spéc. : Bihoreau* cannelle.

1470

HÉRON GRIS DES RIVIÈRES :

n.m. A.cour. (Ardea novaehollandiae nana). Oiseau (58cm) gris à face blanche, commun dans la plupart des marais ou sur les berges de rivières (Hannecart, 1980 : 110). Répertorié notamment par F.O.L., 1983 : 92. Syn. (rare, spéc.) : Héron* à face blanche.

 

1467 HÊTRE :

1. (Nothofagus spp.). Nom donné aux arbres de terrains miniers de la même famille que le hêtre d'Europe (Fagacées), au tronc étroit et clair et au feuillage clairsemé : le "hêtre de l'hémisphère austral" (Schmid, 1981 : 14). Encycl. : Le hêtre d'Europe est Fagus sylvatica L. / Le genre Nothofagus spp. est représenté en Nouvelle-Calédonie par cinq espèces, dont deux au moins sont assez largement répandues (Ibid.). Répertorié notamment par FOL, 1983 : 92. Syn. (a.cour.) : Faux* hêtre.  2. (Kermadecia spp.) (Kermadecia sinuata Brongn. & Gris.). Nom donné aux grands arbres de forêt dont le tronc ressemble à celui du hêtre d'Europe (Observatoire, 1983 : 188), du genre Kermadecia et spécialement Kermadecia sinuata. Encycl. : Famille des Protéacées (Schmid, 1981 : 56). La forêt humide (…) est le domaine (…) de nombreux hêtres (…). Manuel Education civique 51. Syn. (a.cour.) : Hêtre* gris.

Composés (dans lesquels le terme hêtre est générique, même si les espèces désignées relèvent le plus souvent de genres autres que Nothofagus  ou Kermadecia, évoqués ci-dessus) : V. ci-après.

1468

HÊTRE* GRIS :

 n.m. A.cour.  1. (Grevillea gillivrayi  Hook. ou G. exul. Lindl.) (Observatoire, 1990 : 174). Arbuste des maquis, à fleurs roses, de la famille des Protéacées. Répertorié par Observatoire, op. cit.  2. (Kermadecia spp.). V. HÊTRE (2.).  Répertorié par Observatoire, 1990 : 174.

1469

HÊTRE* NOIR :

n.m. A.cour. (Stenocarpus trinervis Montrz. Guillaum.). Arbre des hauteurs, poussant isolé, au tronc sombre, dont le bois rouge foncé devient presque noir en vieillissant. Encycl. : Famille des Protéacées (V. HETRE (1).). Tous ces arbres que tu vois autour de toi, c'est de l'argent (…) Oui, je ne parle pas du chêne-tigré* ou du hêtre noir, ça a été ravagé dans les temps. Mariotti, 1947, dans Manuel Littérature NC : 26.

1470

HÊTRE* NOIR NOUEUX :

n.m. Rare. (Crossostylis grandiflora  Panch.). V. PALÉTUVIER DE MONTAGNE. Répertorié par Hollyman, 1977 : 23.

 

1468 HIBISCUS :

n.m. T.cour. Terme du français de référence à la fréquence d'usage plus élevée en contexte local, nommant la plante ornementale Hibiscus Rosa-sinensis L. et sa fleur, et entrant notamment dans la composition des termes nommant les différentes variétés d'hibiscus (V. articles ci-après). Encycl. : Famille des Malvacées. Possède des propriétés médicinales (Bourret, 1981 : 94). Composés : V. ci-après.

1469

HIBISCUS* CLOCHETTES :

n.m. A.cour. (Malvaviscus arboreus). (Godard, 1978 : 143). Plante ornementale dont les petites fleurs rouges restent fermées et pendent la tête en bas. Syn. (rare) : Hibiscus* lanternes. Répertorié notamment par : Godard, 1978 : 143.

1469

HIBISCUS* DE TAHITI :

n.m. A.cour. (Hibiscus Rosa-sinensis L.). Hibiscus dont la fleur est particulièrement grosse. Répertorié notamment par : Observatoire, 1990 : 174.

1469

HIBISCUS* DOUBLE :

n.m. T.cour. (Hibiscus Rosa-sinensis L.). Hibiscus dont la fleur a une double rangée de pétales. Moi j'aime pas les hibiscus doubles, j'aime bien les hibiscus* simples... Oral spontané s.d. Norme : S'emploie par opposition à hibiscus* simple.

1470

HIBISCUS* LANTERNES :

n.m. Rare. (Malvaviscus arboreus). V. HIBISCUS CLOCHETTES. Répertorié par Observatoire, 1990 : 100.

1470

HIBISCUS* SIMPLE :

n.m. T.cour. (Hibiscus Rosa-sinensis L.). Hibiscus dont la fleur, par rapport à l'hibiscus double, n'a qu'une simple rangée de pétales. Moi j'aime pas les hibiscus* doubles, j'aime bien les hibiscus simples... Oral spontané s.d. Norme : S'emploie par opposition à hibiscus* double.

 

1471 HIRONDELLE :

n.f. Cour.  1. (Collocalia esculenta uropygialis). Petit oiseau (11cm) gris-noir, dont le bas du dos est clair, courant dans tout l'archipel. Encycl. : Famille des Apodidae. Répertorié par Hannecart, 1980 : 72. Syn. (rare, spéc.) : Martinet* soyeux. Variante (peu cour.) : Hirondelle* des grottes.  2. (Collocalia spodopygia leucopygia). Oiseau plus gros que celui décrit en 1., et moins courant. Répertorié par Hannecart, 1980 : 74. Syn. (rare, spéc.) : Martinet* à croupion blanc. Variante (peu cour.) : Hirondelle* des grottes.  

Composés (dans lesquels le terme hirondelle est générique, même si les espèces désignées relèvent parfois d'autres genres que Collocalia) : V. ci-après :

1471

HIRONDELLE BUSIÈRE :

n.m. Rare. Spéc. Domaine : Ornithologie. (Artamus leucorynchus). Oiseau à gorge claire, fréquentant la forêt sèche. Hirondelle busière Artamus leucorynchus. Site internet foretseche.nc, 2006.

1471

HIRONDELLE DES GROTTES :

Variante de HIRONDELLE. V. cette entrée. Répertorié par Hannecart, 1980 : 72.

 

1471 HISTOIRE À JEULIN :

loc. nominale. A.cour. Fam. Plaisant. Vieillissant. Histoire invraisemblable, "énorme galéjade" (FOL, 1983 : 92). Hé!* Mais c'est une histoire à Jeulin ça non? Variante (peu cour.) : Histoire à Boulanzou. V. ÊTRE FAMILLE AVEC JEULIN. Equivalent hexagonal : Histoire à dormir debout (français fam.). Dynamique : Expression encore courante dans les années 1990 mais vieillissante en 2005 : les jeunes la connaissent beaucoup moins que leurs aînés (Pauleau, enquête linguistique, 2005).    V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1473 HMWAVEKE :

n.m. Peu cour. Ethnolectal kanak* ou Spéc. Domaine : Linguistique. Dialecte du groupe linguistique de la région de Voh-Koné : V. BWATOO. Encycl.  : Toutes les langues kanak* sont des langues à tradition orale. Voir à l'article KUMAK les caractéristiques des langues kanak* du nord dont le hmwaveke fait partie. Nos langues dansent la danse de la terre... (…) Vamalé*, Hmwaveke*, Hmwaeke (…), Accordez vos voix mélodieuses (…). W.Welepane, 1993 dans Anthologie, 1994 : 249. Chaque antenne supervise et accompagne les travaux  (...) correspondants à son aire linguistique à savoir : (...) le haeke*, le haveke*, le hmwaeke, le vamale* pour l’antenne hoot ma whaap. Site de l'Académie des Langues Kanak* (ALK), consultation 11/2022. Norme phonétique : [hmwaveke] -en alphabet latin, approximativement : "hmouavéké". Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques, 2005-2022).

1474 HOLOTHURIE :

n.f. Peu cour. Spéc. Domaine : Etude des zoophytes. (Holothuroïdes). V. BICHE DE MER. [enfant :] -Ben, on joue aux biches de mer? Vous voyez la grosse là-bas? [adulte "métropolitain" :] -Une belle holothurie en effet... BD Berger, 1989 : 41. Lors des grandes marées basses lorsque l'eau (…) dévoile ses holothuries brunes (…). Roman Jacques, 2000 : 28. L'holothurie, aussi appelée bêche* de mer ou concombre de mer, est d'ores et déjà connue en Nouvelle-Calédonie puisque chaque année, entre 40 et 500 tonnes sont récoltés par les pêcheurs du Caillou*. Site outremers360.com, 06/2021. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques, 1990-2023).

1475 HORAIRE :

Variante de COL À HORAIRE. V. cette entrée. On a fait bloquer l'horaire pour que nous puissions circuler. Oral d'enquête, 1990.

1476 HOTEL CALIFORNIA :

Attesté uniquement à l'oral. n.pr. Peu cour. Fam. Ethnolectal non européen? Souvent plaisant. La prison de Nouméa. V. CAMP EST. Il est à Hotel California [=Il est en prison].

1477 HOUP :

n.m.Cour. (Montrouziera cauliflora Panch.). Grand arbre des forêt humides, endémique, pouvant atteindre 30m de hauteur et 1,50m de diamètre pour les multi-centenaires, au bois jaune-rougeâtre imputrescible, très estimé mais devenu rare aujourd'hui. Encycl. : Dans les langues kanak* du nord et de l'extrême nord de la Grande-Terre*, "hup" désigne le même arbre (Observatoire, 1990 : 38). Famille des Clusiacées (Guttifères). Possède des propriétés médicinales (Rageau, 1973 : 83). Arbre plus fréquent dans les forêts du nord et du centre, qu’au sud. (…) les nuages qui s'effilochaient aux branches des grands houps. Roman, Sénès, 1987 : 116. (…) des rêves accrochés (…) à l'écorce vive des (…) santals*, des tamanous*, des houps... Roman Jacques, 2002a : 16. Le pilier central des grandes* cases* est fait du tronc d’un houp [ainsi que les sculptures de la grande* case*]. On le traite comme un personnage vivant et on le vénère comme un grand chef*.  Etiquettes expliquant le mythe du premier homme Téâ Kanaké (chemin kanak*), Centre culturel Tjibaou, 2022. Variante graphique (rare) : Houpe*. Composés : ci-après. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquêtes linguistiques, 2005-2022)    V. également Pauleau, BDLP, 2006-2013.

1478

HOUP* BLANC :

n.m. Peu cour. (Montrouziera  sphoeroida Pancher ex Planch & Triana). V. HOUP* DE MONTAGNE. Répertorié notamment par Observatoire, 1990 : 175.

1478

HOUP* DE MONTAGNE :

n.m. A. cour. (Montrouziera  sphoeroida Pancher ex Planch & Triana). Variété de houp* poussant sur les hauteurs. Répertorié notamment par : FOL, 1983 : 93. Syn. (peu cour.) : Houp* blanc.

1478

HOUPE :

Variante graphique de HOUP. V. cette entrée. Répertorié par FOL, 1983 : 93.

1479

HOUP* ROUGE :

n.m. A. cour. (Montrouziera  gabriellae Baill.). Variété de houp*. Répertorié notamment par : FOL, 1983 : 93.

 

1479 HUIT :

Variante de GÂTEAU* HUIT. V. cette entrée. Une des choses qui me manque le plus dans mon alimentation quotidienne : les beignets* en huit!!! Seule la forme change avec les gâteaux* trous, et bien sûr il y en a plus à manger dans les huits! Autrice de blog immigrée dans l’Hexagone, "Billet pour ailleurs", http://www.cuisinemetisse.com, 2010.

1479 HUÎTRE :

n.f. T.cour. Terme du français de référence nommant les Ostréidés comestibles, en usage en contexte calédonien* et entrant dans la composition de termes variés, en tant que générique : V. ci-après.

1480

HUÎTRE DE CAILLOU :

n.f. Cour. (Ostrea equinata). V. HUÎTRE DE ROCHE. Répertorié notamment par : FOL, 1983 : 93.

1481

HUÎTRE DE MONTAGNÈS :

n.f. A.cour. (Ostrea gigas). Huître importée et développée "sur les rivages de la presqu'île de Montagnès (côte ouest)" (F.O.L., 1983 : 93). Répertorié notamment par F.O.L., op.cit.

1482

HUÎTRE DE PALÉTUVIER* :

n.f. T.cour. (Crassostrea glomerata Gould.). Huître sauvage qui se développe sur les racines en arceaux des palétuviers*, dans la mangrove*. Huître de palétuvier*, le kg .... 660F [CFP]. Journal Les Nouvelles, 02/06/1990. Et puis des dents, des dents (…) coupantes comme des huîtres de palétuviers*. Roman Jacques 2002b : 7. Les produit le moins fréquemment observés sont le sauteur*, l’huître de palétuvier*, la grisette* et l’araignée* : seulement 2% de présence sur les étals. Document du gouvernement de Nouvelle-Calédonie : dam.gouv.nc, 2020. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquête linguistique, 2022).

1483

HUÎTRE DE ROCHE :

n.f. Cour. (Ostrea equinata). Huître qui se développe sur les rochers au bord de mer. Arrivage (…) huître de roche (…) Journal Les Nouvelles, 02/06/1990. Prix annuels (…) prix mini (…) huître de roche 1700 [FCFP] (…). Document du gouvernement de Nouvelle-Calédonie : dam.gouv.nc, 2020. Syn. : Huître* de caillou (cour.). Huître* pied de cheval  (a.cour.). Variante (peu cour.) : Huître* de rocher. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquête linguistique, 2022).

1484

HUÎTRE DE ROCHER :

Variante de  HUITRE DE ROCHE. V. cette entrée. Répertorié par Observatoire, 1990 : 175.

1485

HUÎTRE GIGAS :

n.f. Cour. (Crassostrea gigas). Grosse huître d'importation (en provenance de Nouvelle-Zélande). Arrivage (…) huîtres gigas (…). Journal Les Nouvelles, 02/06/1990. Fréquence d’observation annuelle (…) huître gigas (…) 41% (…). Document du gouvernement de Nouvelle-Calédonie : dam.gouv.nc, 2020. Dynamique : Emploi stable (Pauleau, enquête linguistique, 2022).

1486

HUÎTRE PIED DE CHEVAL :

n.f. A.cour. (Ostrea equinata). V. HUITRE DE ROCHE. Répertorié notamment par : FOL, 1983 : 93.

1487

HUÎTRE ROSE :

n.f. A.cour. (Crassostrea suezensis). Très petite huître à coquille coupante, "fixée aux rochers battus par les embruns" (F.O.L., 1983 : 93). Répertorié notamment par F.O.L., op.cit.

1488 HWEN IAAI :

Variante de IAAI. V. cette entrée.

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MoDyCo

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Université Paris Nanterre
Atanas Tchobanov Ingénieur de recherche CNRS
- MODYCO UMR 7114

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